Le projet vise à augmenter la productivité et à stabiliser la production interannuelle de riz des mangroves, ainsi qu’à mieux comprendre et à améliorer les facteurs et la dynamique complexe des changements de l’écosystème des mangroves. Ce système unique d’agro-aquaculture-élevage en Afrique de l’Ouest repose sur la capacité à mobiliser des connaissances spécialisées (pour la construction et l’entretien des digues et des barrages, la gestion de l’eau, le contrôle de la fertilité et de la toxicité des sols, et la sélection des variétés) et une main-d’œuvre massive à certaines périodes du cycle. À l’heure actuelle, les riches connaissances et compétences de ces agriculteurs présentent de nombreuses faiblesses face aux nouvelles conditions agro-écologiques et socio-économiques. En incluant les jeunes agriculteurs dans le processus de coproduction de connaissances, l’objectif consiste également à aider les acteurs locaux à améliorer leur compréhension et leur connaissance des changements en cours et à élaborer des solutions innovantes à ces changements. Ces innovations répondront aux menaces résultant du changement climatique et des transformations socio-économiques, de l’instabilité politique et de la faiblesse des institutions, et maximiseront l’impact immédiat et à long terme des investissements nationaux et internationaux grâce à la création de synergies avec les projets/programmes passés et en cours. Le projet adoptera une approche de recherche-action et d’apprentissage participatif et contribuera à la création d’un système de connaissances et d’innovation agricoles (AKIS) capable de fusionner durablement les connaissances locales et scientifiques et les systèmes formels et informels de diffusion des technologies grâce à la coproduction de connaissances pour le développement de technologies (par exemple, les variétés, les techniques de culture et de gestion de l’eau), l’organisation des agriculteurs en un réseau transnational, la conception de systèmes d’alerte précoce pour le comportement des pluies et des marées et la création de réseaux régionaux de partage des semences.

L’équipe du projet est constituée de 2 universités (Université de Lisbonne et Université de Wageningen), 4 institutions (Instituto Superior de Agronomia-ISA, WUR, Institut de Recherche pour le Développement-IRD, et l’Instituto de Geografia e Ordenamento do Território-IGOT), 30 jeunes agriculteurs-chercheurs et 10 agriculteurs plus âgés spécialisés dans la construction de digues et de barrages, 25 étudiants diplômés, 3 étudiants en master, 10 doctorants, 3 post-docs, 19 chercheurs/professeurs confirmés. Notre partenaire local en Guinée-Bissau est l’organisation Ianda Guiné.

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