Les forêts du bassin du Congo couvrent 180 millions d’hectares représentant le second massif forestier tropical mondial. Cet écosystème complexe fournit des services environnementaux à l’échelle mondiale : régulation du climat, stock de carbone et préservation de la biodiversité). A l’échelle régionale elles assurent entre autres les ressources quotidiennes de 60 millions de personnes, une source financière pour les États par l’exploitation du bois d’œuvre et les ressources minérales et la régulation du débit des grands fleuves d’Afrique centrale. Environ 50 millions d’hectares de forêt, soit 28% de la superficie totale, ont été alloués à des permis d’exploitation du bois (concessions forestières) et les aires protégées couvrent 45 millions d’hectares. Face à une pression croissante pour préserver la biodiversité et sauvegarder les droits et améliorer les conditions de vie des populations locales, les gouvernements de la région d’Afrique centrale ont adopté de nouvelles lois et normes pour reformer l’industrie du bois afin de garantir une exploitation durable. L’élaboration et la mise en œuvre par les sociétés forestières d’un plan d’aménagement forestier (PAF) de leur concession devrait garantir un système durable de production, protéger les espèces végétales et animales menacées et contribuer à remplir les devoirs économiques et sociaux de la société envers ses employés et les populations vivant à l’intérieur ou au voisinage de la concession.

Objectifs

La réduction de la déforestation serait l’un des moyens les plus efficients de réduire les émissions mondiales de CO2. Cette proposition de recherche vise à élargir la compréhension des impacts environnementaux et sociaux des plan d’aménagement forestier (PAF) dans les concessions forestières du Bassin du Congo, et espère contribuer à informer les futures politiques publiques visant à améliorer les impacts globaux et locaux des PAF.

Les questions de recherche proposées sont les suivantes :

  • Comment la déforestation a-t-elle évolué parmi les concessions ayant validé leur PAF par rapport à la dynamique des changements forestiers détectés dans les concessions actives sans PAF ?
  • Comment les indicateurs de dégradation des forets et de la biodiversité varient-ils en fonction du type de mode de gestion et certificats détenus par les concessions forestières ?
  • Comment les activités de conservation, les conditions de vie et les droits des travailleurs et de la population locale – vivant dans ou à proximité des concessions – varient-ils entre les concessions selon la présence d’un PAF validé ou d’un certificat FSC (label environnemental) ?

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